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Le Mouvement Nouvel Elan "MONE" a commencé
avec une grande conférence de presse  et a présenté son plan d'action pour les prochains mois ...


nouveau Ouvrage

Une fois de plus, la classe politique n’a pas

 pris ses engagements à l’égard des CME

        

 

Il est bien connu, que les Citoyens Marocains de l'Etranger « CME » militent, depuis des années, pour jouir de leur droit de vote et d’éligibilité. Si la nouvelle Constitution les conforte enfin dans leur droit, le scénario de 2002 et 2007 s’est renouvelé encore en 2011. En effet, pour des raisons inconnues, le droit de vote et d’éligibilité des Citoyens Marocains de l’Etranger est à nouveau renvoyé aux calendes grecques.

 

Ni l’appel des plusieurs ONG des CME, dont notre mémorandum de juillet dernier, adressé aux institutions, chargées de la gestion du dossier CME, aux Partis politiques et Syndicats ainsi qu’au cabinet royal, ni les multiples conférences de presses, dont la notre, qui s’est tenue le 24 aout dernier, pourtant soutenue par un certain nombre de Partis politiques ainsi que les représentants de la société civile du Maroc, de France, d’Italie et d’Allemagne, n’ont trouvé d’échos.

 

Même le discours royal du 20 août dernier appelant à la « mise en œuvre optimale des dispositions de la nouvelle loi fondamentale », n’a pu faire participer les CME aux législatives du 25 novembre prochain, malgré que ce droit soit constitutionalisé.

 

Quant à notre proposition, d’organier à l’occasion de la tenue de la cession extraordinaire de la chambre des représentants pour l’adoption de la loi organique, un débat national autour de cette question en faisant participer une large majorité des ONG de la communauté et principalement celles qui ont manifesté leur intérêt en adressant en son temps des propositions à la commission consultative pour la réforme constitutionnelle « CCRC », est simplement ignorée, puisque la cession extraordinaire s’est tenue déjà le 13 septembre courant.

 

Mais comment pourrait en être autrement, si les états-majors de la plupart des formations politiques dont certains, sont députés depuis presque un demi-siècle, ne se préoccupent que d’assurer une nouvelle fois leur élection. Pourtant, on nous parle de changement et la nécessité de présenter nous dit-on des « candidats responsables, compétents et honnêtes pour les législatives du 25 novembre prochain, afin de promouvoir la qualité du rendement de l’institution législative », fin de citation.

 

Mais de qui se moque-t-on ? Est-il possible qu’après l’exercice du pouvoir exécutif et législatif pendant des décennies, qui a conduit au désastre socio-économique et le pourrissement du champ politique du pays, ces mêmes élites vont par miracle promouvoir cette fois-ci, la qualité du rendement des institutions de l’Etat ? Est-ce que, ces mêmes leaders, vont cette fois-ci être au rendez-vous avec l'histoire, nous laissons aux lecteurs et lectrices le soin d’apprécier.

 

Pourtant, vu les mutations que connait notre société et à un moment ou le spectre de la crise financière plane sur le pays, ou le seuil de pauvreté ne cesse de grandir et ou la dette publique, risque de compromettre l’avenir des générateurs futurs, le Maroc doit relever un certain nombre de défis, d’où la nécessité de changement. Un changement qui ne peut se faire à notre sens, que si les législatives de novembre prochain, fassent émerger de nouvelles élites, susceptibles de contribuer à relever ces défis et à mettre optimalement la nouvelle constitution en œuvre.

 

Le Mouvement NOUVEL ELAN « MONE » qui considère, que tous les citoyens, sans exception et indépendamment de leur lieu de résidence, doivent exercer leurs droits civiques, s’interroge sur le bien fondé d’une telle discrimination et exclusion, alors que les Citoyens Marocains de l’Etranger « CME » ont participé directement au référendum constitutionnel du 1er juillet 2011.

 

Il s’interroge également sur cette violation manifeste, non seulement de la Constitution, mais aussi de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dont le Maroc se revendique et à laquelle il a adhéré.

 

Devant ce rejet de la participation politique des CME, une fois de plus, le Mouvement NOUVEL ELAN « MONE » ne peut rester indifférent et envisage de prendre les mesures qui lui semblent nécessaires. Une de ces mesures consiste à charger des avocats du Maroc et d’Europe pour examiner la possibilité de dépôt d’une plainte auprès des autorités judiciaires compétentes, pour non respect des droits politiques des CME.

 

Une deuxième mesure, serait d’approcher les institutions européennes (Commission, Conseil et Parlement) pour examiner à quel niveau et à quel degré ce déficit démocratique, voire « cette discrimination » serait incompatible avec certains articles de l’accord d’association Maroc-EU.

 

Par contre, notre loyauté en vers notre pays et nos concitoyens, nous amène à renoncer à l’examen de la conformité de certains compromis, qui se font en dehors du cadre constitutionnel en faveur d’une certaine catégorie de citoyens au détriment des autres, ce qui constitue incontestablement une discrimination flagrante.

 

Enfin, tout en se réservant le droit de prendre d’autres mesures, le Mouvement NOUVEL ELAN « MONE » lance un appel aux associations et ONG de la communauté qui le désire, de rejoindre cette démarche.

 

                                                                                              Düsseldorf, le 14 septembre 2011

                                                                                                            Said Charchira

                                                                                                                Porte-parole

                                                                                                           charchira@gmx.net

 



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