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nouveau Ouvrage

Mémorandum du 3 juillet 2007

Sa Majesté Mohammed VI

Palais Royal

Rabat-Maroc

 

Objet : Sollicitude Royale relative à l’arbitrage de la composition du choix des membres et de la mise en place du Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine à l’Etranger

 

Sa Majesté,

Chargé par une centaine d’acteurs actifs de la communauté des Citoyens Marocains de l'Etranger (CME) de formuler la Sollicitude Royale concernant la mise en place et la composition du choix des membres du Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine de l'Etranger, le Centre Européen des Etudes et d’Analyses sur la Migration  (CEEAM) dont le siège est situé à Düsseldorf en Allemagne a l'insigne l'honneur de porter connaissance à Sa Majesté, la problématique d’une portée politique importante

 

Nous nous permettons à toutes fins utiles de porter connaissance, Sire, les témoignages multiples et diversifiés concernant le déroulement anormal et le processus de consultations, menés par l’équipe du CCDH que Sa Majesté préside dans le but d’engager des consultations démocratiques et transparentes en vue d’installer le Conseil supérieur des CME que Sa Majesté a annoncé dans son Discours Historique du 6 novembre 2005 qui coïncide avec la fête de la Marche Verte

 

Sa Majesté,

 

L’idée de faire participer le CCDH, en tant que institution indépendante, n'est pas dû à un hasard fortuit, mais dénote en particulier du génie politique de Sa Majesté d’anticiper les événements et de faire évoluer en permanence les institutions politiques avec leur temps et leur époque. La création du Conseil Supérieur des CME répond  non seulement aux attentes des trois millions de CME, mais également à la mutation de la société marocaine de faire participer les marocains vivant à l’étranger au destin politique, économique, sportif et culturel de leur pays d’origine pour le meilleur et pour le pire.

 

Les CME ont non seulement saisi le message politique, mais aussi compris initiative de la volonté de Sa Majesté de rompre avec les expériences regrettées et regrettables du passé au bénéfice de l'espoir politique et scientifique de reployer les Tokten (voire le website Fincome récemment inauguré par le Premier Ministre le 5et 6 juin 2007 à Casablanca avec les 300 marocains scientifiques de l’élite des CME), dans l’objectif politique de pouvoir enfin participer à l'édification historique d'un Royaume du Maroc, démocratique, transparent et ouvert à toutes les sensibilités politiques, culturelles et élitaires de sous le Règne de Sa Majesté Mohammed VI.

 

Sa Majesté,

 

Il ne s’agit aucunement de verser dans la dramatisation ou de jeter des anathèmes sur qui que soit, mais l’image politique perçue du dehors, sans visibilité, sans transparence sur des activités culturelles du dehors et absolument hors sujet, que renvoie les consultations culturelles sous forme de séminaire local et sans aucun intérêt public, mené par l’équipe du CCDH est perçue majoritairement par la quasi totalité des Citoyens Marocains de l’Etranger « CME » , vivant tout au mois en Europe comme une démarche négative, sinon inutile, voire hors sujet de l’intérêt et des préoccupations des élites Euro-Marocaines, vivant en dehors du territoire national.

 

A l’origine de ce constat regretté et regrettable pour l’image du Maroc, s’ajoute le manque cruel de savoir-faire d’un « feuille de route », l’absence des règles élémentaires de la démocratie, le défaut de transparence et l’éthique du processus des méthodes en vrac et l’opacité de la bonne gouvernance des consultations.

 

Sa Majesté,

 

En d’autres termes, un processus sans forme et des méthodes sans contenu, des consultations sans les CME, des opérations de propagande comme des feux de paille qui, reviennent comme des boumerangs au concepteurs des opérations suicidaires, ne peut en aucun cas dégager des recommandations sérieuses, crédibles et satisfaisantes à la défini- tion de la mission et des objectifs du futur Conseil Supérieur des Marocains, vivant à l’Etranger tel que Sa Majesté a tracé les grandes lignes politiques de la « feuille de route ».

 

En effet, l’analyse externe des opérations de consultations culturelle sous forme de séminaire au Maroc, ouvert à tout venant en cours d’année scolaire et universitaire laisse déjà supposer ce que l’analyse interne du contenu des différents séminaires publics sans les CME et le nombre très restreint de participants marocains résidents à l’étranger, qu’ils ont touché, laisse confirmer l’absence de diagnostic de la situation des CME, laisse entendre la méconnaissance concrète des besoins des CME. Dans cette perspective, il est extrêmement difficilement de croire à l’efficacité et à la crédibilité politique, économique, culturelle, sportive et élitaire du futur Conseil Supérieur des CME, encore moins à sa dynamique, sa vivacité et sa longévité.

 

Sa Majesté,

 

Fait-il me permettre de rappeler, à toutes fins utiles, Sire, que la naïveté de croire et de faire croire politiquement parlant que les consultations les Citoyens Marocains de l’Etranger « CME », sans tenir compte des spécificités de chaque continent, sans tenir compte de la technostructure élitaire et exceptionnelle, vivant à l’étranger et forcement habitués aux règles de la transparence des différentes démocraties de la Communauté Européenne, portent les germes propres de la destruction de l’intérieur du Conseil Supérieur des CME ?

 

L’analyse empirique interne des méthodes peu orthodoxes, utilisées par le comité préparatoire au sein du CCDH pour la représentativité des CME, confirme ce que l’examen externe des associations des Marocains, vivant à l’étranger en Europe occidentale, laisser déjà prévoir. Certains membres de la commission préparatoire ne sont pas en mesure de prévoir les risques des consultations suicidaires et sont éventuellement portés à les assumer inconsidérément sans préméditation de nuire à l’image du Royaume du Maroc.

 

Sa Majesté,

 

Il en résulte des conséquences politiques, sur le choix des démarches en vrac, sans objectif, sans vision, sans perspective, sans ouverture sur toutes les sensibilités culturelles, basée sur le favoritisme politique, le clientélisme culturel, les cooptations népotiques injustes et le régionalisme instrumentalisé, ont pris le pas sur l’éthique de la démocratie et les valeurs de la transparence. Pire, des approches subjectives qui ont non seulement permis d’écarter, de facto, les acteurs actifs des CME ayant une expérience dans ce domaine, mais aussi d’écarter pour des raisons de «règlements de comptes et/ou de sensibilités politi- ques différentes de l’extrême gauche classique et suicidaire ».

 

Une démarche qui  privilégie forcement un cercle restreint de personnes du dedans et non du dehors, au détriment des acteurs dynamiques à l’extérieur et des organisations les plus crédibles et les plus actives. Dans cette logique, sont volontairement exclus des acteurs des CME qui peuvent constituer  une force de proposition au détriment d’une force d’inertie et de figurants politiques sans rôle et sans grande envergure sur la scène économique, politique, culturelle, sportive au service du patriotisme du Royaume du Maroc sans condition.

 

Sa Majesté,

 

Il n’y a pas plus pire  des difficultés que la mise en place d’un Conseil, déjà contesté par une grande majorité de marocains d’ici et de là. Une contestation, sinon une protestation qui pourrait non seulement conduire à l’échec de la noblesse politique de cette initiative salutaire et salvatrice de Sa Majesté de rendre hommage au patriotisme de la CME, mais aussi risque de créer au sein de la CME des divisions politiques et des lignes de partage sur la base de critères arbitraires et artificiels sans aucun sens.

 

Pourtant l’historicisme de la «lutte des classes» des membres de CCDH  et les expériences politiques  de la «lutte des places» en dehors des partis politiques auraient dû conduire la mission de cette équipe à réfléchir sur le partage avec les différentes sensibilités politiques pour mieux faire fructifier et dynamiser le Conseil Supérieur des CME. En effet, une démarche méthodologique incontestée, une logique participative et démocratique, une volonté de convictions de représentativité politique de tout les CME, sans exclure personne, aurait certainement donné du poids et du crédit à la démarche consultative et satisfait la majorité de CME, vivant non pas à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur du Maroc.

 

En tant qu’institution étatique, crédible et sensée être neutre et arbitre, le CCDH aurait pu opter pour une « rupture tranquille et salutaire pour tous», avec un objectif fondamental s’inscrire dans une logique de consultation, sans ruse politique des « gauchers qui ont besoin d’un bras droit », sans sectarisme régionaliste, sans ostracisme culturel, en tenant compte des fondements démocraties marocaines, la noblesse de l’Etat, les valeurs de la transparence, le choix de la qualité des compétences (non de la popularité politique ou syndicale d’hier, des années de 1965) et la bonne gouvernabilité de la « feuille de route » pour constituer le Conseil Supérieur de CME en tenant compte de la réalité d’aujourd’hui.

 

Sa Majesté,

 

Dans cette perspective, cette ligne d’approche ou démarche méthodologique aurait pu contribuer à constituer les critères de bases et les fondements  rationnels et réfléchis, en vue d’une plate-forme de discussion pour fonder le Conseil Supérieur des CME, renforcé par la diversité culturelle des différents pays et la pluralité politique des différentes sensibilités.


         A ce titre, clôturé sans conviction, le processus de consultations semble d’or et déjà, une source d'inquiétude, un centre d’angoisse,  un lieu imperméable à l’expérience, un champ de bataille insensible à la diversité d’autrui, une structure politique inadaptée pour la quasi-majorité des leaders de la communauté des Citoyens Marocains, vivant à l'Etranger (CME).

 

N'ayant pas pu mesurer les risques des effets secondaires et les dangers de tous les effets politiques des attentes et des besoins du patriotisme des CME, tout porte à croire que les conclusions de l’équipe du CCDH s’orientent volontairement et sciemment vers des objectifs contraires, sinon paradoxaux par rapport aux perspectives et aux espoirs de celui qui avait été évoqué lors du Discours, le 5 novembre 2006, par Sa Majesté en vue de la création du Conseil Supérieur des CME.

 

Sa Majesté,

 

A cet égard, si le cadre général de « la feuille de route politique » a été tracé dans le Discours Historique de Sa Majesté, l’équipe du CCDH qui a la lourde charge et responsa- bilité politique de mener les consultations avec toutes les sensibilités des CME, a totalement manqué d’esprit démocratique, de vision lointaine, de stratégie méthodologique. Cet état de fait sans précédent, a forcement  poussé, sinon marginalisé une grande majorité des CME à se demander si on n’est pas en train de mettre en place un Conseil  supérieur "taillé sur mesure" pour la vision politique selon la perception de la CCDH  des années 1970 et la mise par conséquent des CME sous tutelle (des récupérables).

 

Pourrais-je me permettre de rappeler, Sire, que le risque inhérent à toute organisation Non Gouvernementale (ONG), sinon des organes  dits «Conseils d’Etat», le risque  est omni- pré sent, omniscient et omnipotent d’assister comme ce fut dans un passé relativement récent, ceux qui sont concernés par le CCDH, une fois récupérées et récupérables, par le génie et la noblesse de l’Etat, transforment « la lutte des classes en lutte des places» pour le compte des CME qui n’ont rien avoir avec cette logique des années de plomb de 1965 à 1972.

 

Sa Majesté,

 

Les CME dont l’apprentissage de la démocratie s'est fait dans la durée, dans la logique du cumul des connaissances politiques, de formation avec la pratique sur terrain et le savoir-faire en Europe ne sauraient accréditer et valider cet avant projet du Conseil Supérieur des CME qui risque de renforcer les confusions politiques et les amalgames de la représenta- tivité démocratique. Un Conseil Supérieur des CME  risque encore une fois de les diviser à la fois sur le patriotisme économique et le patriotisme politique. Un conseil dont l’utilité aujourd’hui est fortement mis en question, sinon mis en examen, n’a pas pour objectif de les diviser sur le patriotisme ou pas.

 

Or le manque d’un véritable processus de consultations, à faire dire à beaucoup d’entre eux qu’il pourrait s’agir que le Conseil Supérieur n’est qu’un instrument de marketing politique pour eux qu’un instrument à leur service des CME.  Les Tokten et  l’élite des CME ne sauraient pas du tout prêt à admettre un fait accompli, de facto et de juré, ni de crédibiliser, voire de valider des pratiques trop peu démocratiques qui, instrumentalisées, se font du Conseil Supérieur des CME, encore moins d’accepter dans un Maroc moderne un Conseil Supérieur sous cette approche regrettable et indigne du CCDH. En somme une déception bien réelle pour les CME avec un impact dramatique porté sur les valeurs du patriotisme économique et politique des CME.

 

Sa Majesté,

 

Malgré les différents écrits, les CME se sont exprimés en donnant leur vision sur  la mise en place d’un Conseil Supérieur qui les place dans une ère nouvelle où tous les espoirs économiques et politiques leurs sont permis. Un Conseil Supérieur, fondé sur le principe de la démocratie, de la transparence, l’éthique et la bonne gouvernance, dont la vocation fondamentale est de servir les citoyens marocains de l’intérieur et de l’extérieur. Un conseil Supérieur qui peut constituer le cadre idéal pour mener à des réflexions non seulement sur la question de la participation politique des CME au développement de leur pays, mais aussi de leur permettre, une meilleure compréhension des problèmes économiques internes et externes du Royaume du Maroc. 

 

Un certain nombre de bi-nationaux et bi-citoyens qui s’intéressent à la vie politique, économique, sociale et culturelle des deux rives de la Méditerranée, ne se reconnaissent plus dans l’eurocentrisme de leur pays d’accueil, ni dans l’égoïsme politique de leur pays d’origine, peu ouvert politiquement sur l’apport du patriotisme scientifique et du patriotisme politique des Tokten et des CME, peu ouvert sur les pays de proximité de la Méditerranée. C’est avec la géographie que l’on définit les grandes stratégies politiques d’un pays disait Napoléon.

 

Il n’y a pas de sociétés sous-développées par la pauvreté économique, il n’y a que des sociétés sous-développées par la pauvreté des projets politiques de grande envergure, par le déficit de l’esprit entrepreneurial. A ce titre, Faut-il rappeler à la société civile des bi-nationaux (euro-marocaines) qui a pris conscience qu’elle doit jouer pleinement, par obligation et par devoir patriotique,  son rôle d’intermédiaire entre le Royaume du Maroc et l’Europe en anticipant les événements le choix de société (occidentale ou orientale) et le type de société de demain (vers la laïcité modérée ou l’islamité instrumentalisée). Quelle vision d’avenir politique et économique a-t-on pour les bi-citoyens ? Quelle ambition a-t-on pour le Royaume du Maroc dans le cadre de l’espace de la Méditerranée  et dans le cadre de la mondialisation ? Dans quel type de société multiculturelle et multiraciale veut-on vivre demain et laisser à nos enfants, partagés entre deux cultures diamétralement opposées, sinon différentes : le monde occidental et le monde oriental ? Que doit-on faire pour intégrer la Communauté Européenne d’avenir dans le cadre du projet d’avenir ?

 

Sa Majesté,

 

Aujourd’hui, les conditions saines de la mise en place d’un Conseil démocratique, auquel les élites des CME dans la diversité de leur culture européenne dominante doivent-elles prendre leur part de responsabilité politique et économique ? C’est aux membres du CCDH qu’incombent la responsabilité de répondre à ces interrogations légitimes des CME s’ils veulent éviter, in extenso, que le grand écart politique et économique ne se creuse entre les différentes sensibilités qui composent les marocains de l’intérieur et ceux de l’extérieur du Royaume du Maroc. 

 

A cet égard tous les élites Marocains se rappellent de la sagesse et du génie politique dont a fait preuve Sa Majesté lorsque le peule marocain était divisé sur la réforme de la Moudaouana (civile ou religieuse). L’arbitrage et l’initiative par Sa Majesté avaient permis d’infléchir la position des uns et d’assouplir la rigidité des autres en redonnant au débat de société une seconde chance de réussir, sans diviser les progressistes et les conservateurs sur un débat politique de la société islamique.

 

Si aujourd’hui les circonstances culturelles diffèrent, les enjeux politiques sont similai- res. En effet, l’institutionnalisation d’un Conseil des CME dans les conditions actuelles va engendrer une déchirure au sein de la communauté des Citoyens Marocains de l’Etranger (CME) déjà frustrée politiquement et divisée sur leur avenir de leur enfant. Si beaucoup d’enjeux et d’espoirs se portent sur le Conseil Supérieur des CME, seule Sa Majesté peut leur apporter du réalisme politique, l’authenticité culturelle, l’arbitraire de la Noblesse de l’Etat et l’équilibre du jeu et des l’enjeu de la démocratie.

 

Dans cette perspective, les Citoyens Marocains de l'Etranger (CME), seraient très reconnaissant à Sa Majesté de prendre les mesures nécessaires et urgentes qui s'imposent- et qui conviennent le mieux à Votre Majesté- pour corriger les négligences et la méconnaissance  du dossier où les consultations sont gérées sans règle consensuelle entre les techniques de négociation occidentale, le marchandage orientale ou le culturel l’emporte de loin sur le structurel où le despotisme monolithique l’emporte sur la démocratie pluraliste

 

Leur espoir est de voir Sa Majesté à l’instar du processus de la réforme de la « Mou- douana » reprendre l’initiative qui pourrait donné à une grande majorité des CME l’occasion de s’exprimer afin de permettre de rassembler des éléments nouveaux, multiples et variés permettant l’installation d’un Conseil Supérieur efficient et efficace, productif et crédible. Un conseil composé de toutes les sensibilités des citoyens marocains, vivant à l’étranger, et profitant  de toutes leurs compétences marocaines. Un Conseil Supérieur qui servira de dialogue et de concertation, de mobilisation politique et d’encadrement démocratique.

 

Sa Majesté,

 

Les Citoyens Marocains de l'Etranger (CME) ont toujours l'espoir de voir leur Conseil Supérieur doté d'une nouvelle orientation politique, revue et corrigée à la satisfaction de tous. Leur espoir aussi de voir la Volonté Royale de Sa Majesté redonnait au processus de consultations un nouveau souffle politique, pour redéfinir les objectifs et la mission de la commission de consultation du CCDH.

 

Avec nos remerciements anticipés pour la confiance que Sa Majesté témoigne à la communauté des CME et l'attention particulière que Sa Majesté portera à ce sujet d'une actualité brûlante à deux mois des élections législatives, prévues pour septembre prochain.

 

Nous vous prions d’agréer, Majesté, l'expression de nos sentiments les plus dévoués, , en profitant de cette occasion de la Fête du Trône pour présenter à Sa Majesté nos vœux déférents en souhaitant une longue vie à Sa Majesté ainsi qu'à Son Altesse Royale  le Prince Héritier Moulay El  Hassan  et à l'ensemble de la Famille Royale

 

Düsseldorf, le 03 Juillet 2007

 

Pour le Centre européen des études et d’analyses sur la Migration

Said Charchira

Directeur

 



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